Israël et la France

L’alliance égarée

par Michaël Bar-Zvi

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160 pages, 15 €


Le sionisme politique moderne est porteur de deux notions primordiales, dont la France pourrait et devrait s’inspirer. La première est que la reconstruction d’une nation n’est possible qu’en acceptant son passé et en transformant cette nécessité en vertu. Le sionisme, même dans ses factions socialistes ou progressistes, a tenu compte d’un héritage, d’une culture ancienne dont la clé de voûte est la révélation.

La seconde idée déterminante du sionisme est qu’il a fondé la renaissance juive sur la restauration de la fierté. «  Le sionisme politique se souciait principalement de laver les Juifs de leur déchéance millénaire, de retrouver la dignité juive, l’honneur ou la fierté d’être juifs.  » Hannah Arendt avait parfaitement analysé la force de ce ressort pour résister à l’individualisme forcené des temps modernes. «  Car l’honneur ne s’obtient pas grâce au culte de la réussite ou de la célébrité, en cultivant son propre moi, ni même sa dignité personnelle. Il n’y a qu’une seule échappatoire au déshonneur d’être juif  : lutter pour l’honneur du peuple juif tout entier.  » Israël et la France ont quelque chose en commun, que les troubles et les secousses de l’histoire ne doivent pas nous faire oublier. Elles ne subsistent que grâce à une fidélité authentique à leurs origines spirituelles, ou à ce que l’on pourrait nommer une tradition, non pas comme un savoir qui se transmet, mais comme l’acte même de transmettre. Israël a une culture, des coutumes, des mœurs – comme la France – mais sa véritable substance se trouve dans sa fidélité à son destin. Le déclin français s’accélère et risque de tourner au chaos. Seul un regard haut vers la nation qui lui fit don d’une part de son élection, et qui, grâce à elle retrouva sa liberté, peut sauver la France d’une défaite morale et d’une dislocation politique.

Michaël Bar-Zvi, Israël et la France  : l’alliance égarée.

Michaël Bar-Zvi est l’auteur de Philosophie de l’antisémitisme (1985), Le Sionisme (2001), Être et Exil, philosophie de la nation juive (2006), Éloge de la guerre après la Shoah (2010),  Pour une politique de la transmission (2016), La pensée anthume (2019) et a également rédigé les postfaces des livres de Pierre Boutang :

La Politique, la politique considérée comme souci
« Cette lecture m’a servi de bouclier et de vaccin pour résister aux tentations des idéologies totalitaires et d’une pensée dominante qui s’installèrent alors dans les universités françaises et dont les effets sont encore durement ressentis aujourd’hui. » Michaël Bar-Zvi.
La Guerre de six jours
« Au lieu de répéter vainement ses douteuses maximes, trop générales, contre le fait accompli, la France, protectrice des lieux saints, n’aurait-elle pas été sage de travailler à rendre ce fait énorme et mystérieux du retour des Juifs, après deux millénaires, au lieu où fut leur temple, à le rendre, dis-je, compatible avec les autres traditions et les autres droits sacrés par l’histoire ? » Pierre Boutang.


Presse

Michaël Bar-Zvi : « Un État dans lequel la Shekhina se sente bien. »

Sébastien Lapaque, Le Figaro : « Dans le cher et vieux pays, la rencontre entre juifs et chrétiens n’est pas circonstancielle, elle est consubstantielle. »

Bat Ye’or, Commentaire : « Israël, la France et le naufrage moral de l’Europe. »

Audrey Pulvar interroge Michaël Bar-Zvi, i Télé.

Michaël Bar-Zvi, Commentaire : « La cécité de l’Occident. »

Espace Hillel : « L’héritage d’Israël dans la culture française. »

Jean-Marx Skenadji, Pharmaviv : « Michaël Bar-Zvi perspicace observateur du chaos actuel de la France.»

Dominique Decherf, France catholique : « La France est juive ou elle n'est pas. »

Alexis Lacroix, La Règle du Jeu : « Terrorisme islamiste : rester lucide. »

Alexis Lacroix, Marianne: « Une amitié évanouie. »

Jean-Pierre Lldeo, Lettre hebdomadaire (Tel Aviv-Jaffa) : «Reconstruire les ponts entre les pensées juive et chrétienne de la France. »

Rémi Soulié, Le Figaro magazine : « La politique est le seul antidote aux luttes d’ambitions à quoi sa caricature la réduit. »

Jean-François Bensahel et Richard Metzger, Le Messager : « Refaire de la politique au sens noble. »

Robert Redeker, Valeurs actuelles : « Une alliance métahistorique et métaphysique. »

Jean-Pierre Allali, Crif : « Magistral. »

Eléonore Weil interroge Michaël Bar-Zvi sur i24news (Tel Aviv).

Michel Zerbib reçoit Michaël Bar-Zvi sur Radio J.

Steve Nadjar, Actualité Juive : « Un modèle pour la France d’aujourd’hui. »

Jean-Noël Dumont reçoit Michaël Bar-Zvi au Collège supérieur (Lyon).

Conférence de Michaël Bar-Zvi à Paris (France-Israël).

Gédéon Pastoureau, Mauvaise Nouvelle : « Magnifique de profondeur et de fidélités manifestes. »

Ivan Rioufol, Le Figaro : « Israël, modèle d’une renaissance nationale. »

« Accepter son passé et transformer cette nécessité en vertu. »

Michaël Bar-Zvi
L’alliance égarée

 

« La France est juive ou elle n’est pas. »

Dominique Decherf
France catholique

 

« Petit essai élégiaque et acéré, qui évoque les thèses de Jean-Claude Milner ou d’Alain Finkielkraut. On se contentera d’en recommander la lecture à tous ceux qui souhaitent sortir du spleen français. »

Alexis Lacroix
Marianne

 

« Avec un ton toujours équilibré et un style clair, Bar-Zvi explore les éléments de ce dialogue entre christianisme et judaïsme, entre Français et Juifs, captant, dans l’écoulement des siècles, l’essentiel de chaque période. Il amène le lecteur à se poser des questions essentielles : quel sera l’avenir d’une Europe qui, par haine de ses origines, dissout son passé dans le néant ? »

Bat Ye’or
Commentaire