Michaël Bar-Zvi
Né en France en 1950, docteur en philosophie (Sorbonne) Michaël Bar-Zvi monte en Israël en 1975, où il devient Professeur de Philosophie à l’Institut Levinsky de Tel Aviv. Philosophe d’une grande rigueur, marqué par ses maîtres Emmanuel Levinas et Pierre Boutang, il a été directeur du Département de l’Éducation de l’Agence juive, et il en a gardé un sens pédagogique élevé et une grande force de persuasion. Détaché de l’Université israélienne, Michaël Bar-Zvi a été, de 2002 à 2010, Délégué général du Keren Kayemeth LeIsraël à Paris.
À partir d’analyses historiques rigoureuses, ses livres se sont principalement intéressés aux liens entre la pensée juive et la philosophie politique. Il a publié en français :
• Le Sionisme, Les provinciales, 2002 (première édition PUF, coll. « Que sais-je ? », 1980), en collaboration avec Claude Franck, professeur à l’IEP de Paris, première édition) ;
• Philosophie de l’antisémitisme, avec une postface de Pierre-André Taguieff, Les provinciales, 2019 (première édition PUF, 1985) ;
• Histoire de l’Irgoun, Périple, 1987 (ce livre peut être commandé auprès des provinciales : 280 pages, 15 €) ;
• Être et exil, philosophie de la nation juive, Les provinciales, 2006 ;
• Éloge de la guerre après la Shoah. Pourquoi la guerre a commencé le 8 mai 1945, Hermann, 2009 ;
• Israël et la France, l’alliance égarée, Les provinciales, 2014 ;
• Pour une politique de la transmission. Réflexions sur la question sioniste, Les provinciales, 2016.
• La pensée anthume, Les provinciales, 2019.
Michaël Bar-Zvi a également rédigé d’importantes postfaces aux livres de Pierre Boutang :
• La Guerre de six jours ;
• La Politique, la politique considérée comme souci,
« Cette lecture m’a servi de bouclier et de vaccin pour résister aux tentations des idéologies totalitaires et d’une pensée dominante qui s’installèrent alors dans les universités françaises et dont les effets sont encore durement ressentis aujourd’hui. »
« Malgré les difficultés que vous pouvez imaginer, je suis décidé à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour convaincre que Pierre Boutang et sa pensée permettent de fonder une nouvelle alliance entre juifs et chrétiens. J’ai lu avec attention votre revue et je crois que vous avez compris cet aspect de sa philosophie et de son engagement. Ceux qui l’ont connu de près, comme moi, savent que c’est essentiel. Ma relation avec lui pendant plus de trente ans me permet sans aucun doute de parler de lui avec une tendresse et une fidélité presque filiales.»
Michaël Bar-Zvi, Tel Aviv, 6 février 2001 (à Olivier Véron, Les provinciales.)
« Michaël Bar-Zvi demeure tout entier placé dans le centre profond de l’existence, dans cette vie que la mort ne saurait renverser. »
Rémi Lélian, L’Incorrect.