Myriam Sâr / Sarah Vajda
« Sarah Vajda, au sens strict du mot n’est pas une débutante », écrivait déjà Pol Vandrome, et Myriam Sâr, ce nom sur la couverture, n’est en fait que la narratrice de son roman : c’est la voix jamais perdue de la jeunesse, d’une jeunesse éclairée dès l’origine par toutes les tragédies de l’histoire, la voix de la jeune fille juive.
« L’intelligence chercheuse au service des hautes préoccupations, l’âme ardente qui alimente la source du feu et fait bondir ses flammes, la corde sensible tendue jusqu’au cri de rupture, le recours à la psychologie des profondeurs qui installe l’inquiétude du moi profond au cœur même des ténèbres, voilà quelques-uns des traits d’identification de la littérature à laquelle Sarah Vajda appartient désormais. »
Pol Vandrome
« Il faut toute la lucidité et le courage d’une femme – admirable lucidité et périlleux courage – pour réveiller ainsi les accents de la pythonisse d’Endor, et nous raconter, récit et conjuration ensemble, cet après, l’ordre donné aux Israéliens d’abandonner leur territoire : ”Israël redeviendra le mythe qu’il n’avait cessé d’être et Jérusalem, une province des songes, un ossuaire perdu dans un lambeau d’azur, abandonné à qui voudra.” »
Philippe Barthelet
Sarah Vajda, diplômée de l’EHESS, autrefois metteur en scène de théâtre,
a notamment publié :
— Maurice Barrès, « Grandes Biographies », Flammarion, 2000, prix Oulmont de l’essai Fondation de France ;
— Jean-Edern Hallier, l’impossible Biographie, Flammarion, 2003 ;
— Amnésie, roman, éditions du Rocher, janvier 2006 ;
— Claire Chazal, derrière l’écran, roman, Pharos, juin 2006, suspendu par décision judiciaire ;
— Contamination, roman, éditions du Rocher, 2007 ;
— Le terminal des Anges, roman, éditions Le Mort-Qui-Trompe, septembre 2008 ;
— Gary & Co, essai, Infolio éditions, décembre 2008 ;
et :
— Orde Charles Wingate, un parfait capitaine britannique, Éditions Le Polémarque, 2016.