Le pays presque élu

Les Juifs et l'Amérique

par Guy Millière

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112 pages, 12 €


Les États-Unis et Israël ont d’abord en commun ce constat qu’à leur égard les clichés ne manquent pas. Les tendances délétères de l’époque et l’héritage intellectuel des totalitarismes appellent cela «  l’axe américano-sioniste  ».
En Europe, l’impuissance et le remords d’avoir longuement entraîné le monde dans plusieurs catastrophes semblent miner une juste reconnaissance de ces puissances positives, dont l’aura paraît redoutable et subie.
Guy Millière a donc refait le parcours de cette grande nation libre, l’Amérique, et souligne le rôle éminent qu’y ont joué les Juifs, prédisposant celle-ci à garder sa confiance dans la force de renouvellement des idées justes qui avaient fait leurs preuves. Ce qui sauve jusqu’ici ce pays «  presque élu  » de la démesure qu’ont connue  la France, l’Allemagne, la Russie et les pays arabes, c’est ce  petit mot qui le garde de se confondre lui-même avec la source de son inspiration  : «  presque  », cela veut dire «  à peu près ce que  » – c’est donc très loin d’être cela même qui est «  élu  », et savoir cela en Amérique, ce n’est pas évincer, détruire ou trahir Israël mais commencer de l’écouter un peu.
Il faut de la mémoire pour ça, et savoir la généalogie pour réveiller les histoires oubliées des personnes – voyages, bateaux, exils, persécutions – derrière les firmes dont le renom mondial a réussi à faire disparaître l’extrême précarité de leur nom propre.

Guy Millière a précédemment publié aux provinciales, Israël raconté à ma fille, 2016, collection « Israël et la France ».

 

 


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« Qu’est-ce qui pousse un homme né dans une famille catholique, qui a rencontré le premier juif de sa vie à vingt ans, à faire de la défense d’Israël le combat de son existence  ? A priori, pas grand-chose. Et pourtant, Guy Millière a détricoté tous les pièges dans lesquels il aurait dû tomber. L’antisionisme, la gauche moralisatrice, le consensus des impos­teurs. À son sens aigu de l’observation s’est mêlé l’engagement total de son discours, peu amène aux compromis. Alors, bien sûr, certains ne le lui pardonnent pas. Jugé peu fréquentable par des universitaires intolé­rants, ostracisé par de nombreux médias, Guy Millière vit actuellement aux États-Unis, mais montre au travers de ces pages, qu’il n’est pas pour autant prêt à se repentir.
Et c’est tant mieux
. »

Noémie Halioua
Actualité Juive (à propos d’Israël raconté à ma fille.)