Le « khamsin » veut dire la « cinquantaine », celle d’un ciel oppressant, couleur orange foncé, saturé de sable et de poussière. Entre ciel et terre, c’est un gigantesque mur d’épais nuages de dunes soulevées du Sahara égyptien ou du désert Oriental et l’Isthme de Suez. Il avance menaçant et s’abat sur toute la vallée du Nil jusqu’aux confins du Sinaï et sur Israël. Aux environs de l’équinoxe du printemps, un vent méridional sec et brûlant, régulier et entêtant, pouvant atteindre par rafales les 140 km/h, souffle par intermittence une cinquantaine de jours durant le mois d’avril et occasionnellement en mars et mai, semant sur son passage des maux ophtalmiques, respiratoires et intestinaux.
Ce roman « vécu » (Le dernier Khamsin des Juifs d’Égypte, par Bat Ye’or) est la consécration de tout ce que l’historienne Bat Ye’or a écrit jusque-là, la quintessence de l’essentiel qui vient du cœur et qui parle à l’esprit sensible… (suite sur Dreuz.info)