Fabrice Hadjadj est un homme remarquable (…) Ce n’est pas un hasard s’il s’intéresse à ce passage fondateur du nouveau Testament (…) La souffrance, la mort, le mal sont la nourriture de notre condition humaine. Le choix de petits tableaux qui mêlent, comme le veut la tradition de ces mystères, le tragique et le grotesque, permet une certaine distance et une écoute différente, sans doute plus attentive. Ce choix est évidemment voulu, mais on peut le discuter, car l’auteur et son grouillement d’idées l’emportent sur les personnages. La démonstration se fait apologétique (…) C’est d’autant plus dommage que ses trois comédiennes sont excellentes.
Jean-Luc Jeener, Le Figaro.