« Que demande t-on à un petit livre de nouvelles ? De savoir nous emporter dans des histoires prenantes qui jouent avec nos sentiments, nos joies et nos peurs. C’est exactement ce que fait le grand écrivain Tzvi Fishman, dans ses « Nouvelles israéliennes – Le grand Romancier Américain » récemment traduites en français et publiées par les excellentes éditions Les provinciales. _À travers les cinq histoires qu’il raconte sur un peu plus de 100 pages, Fishman va nous faire vivre la destinée de différents personnages dans les contradictions des temps modernes et d’Israël.
On rencontre d’abord « Le Grand Romancier Américain » qui commence sa vie en refusant de faire sa bar-mitzva, qui continue en militant pour l’abandon d’Israël tout entier pour envoyer les juifs en Alaska, avant de devenir la star du Vatican. Après une rencontre « au sommet » avec sa mère, il va mettre sa vie en jeu de manière extraordinaire !
On part aussi à la rencontre d’un juif (très certainement d’Afrique du Sud sous l’apartheid) qui attends un miracle pour être sauvé. Un miracle qui vient de manière récurrente mais qui ne semble pas, pour notre héros, être venu du ciel. Alors, il laisse passer sa chance. À moins que…
Et puis, il y a cette histoire du « colon de Hébron » qui est accusé d’avoir tué un âne. Une histoire qui fera le tour du monde. Les médias dormiront devant chez lui. Des ministres feront le chemin en hélicoptère pour lui parler. Une histoire qui rappelle indéniablement les petites constructions de bâtiments en Judée-Samarie, des histoires ridicules qui font pourtant le tour du monde !
Mais Fishman nous fait aussi vivre l’histoire de la générosité sans fin. À travers l’histoire d’un homme amoureux et d’un arnaqueur, l’auteur se livre à une critique insoutenable par sa justesse d’Israël. Jusqu’où peut-on aller pour montrer sa bonne foi ?
Vraiment, ce recueil de nouvelles de Fishman …est à mettre entre toutes les mains ! »