« L’histoire du peuple juif, mais celle aussi de l’État d’Israël né après la Seconde guerre mondiale, sont si complexes, si brouillées parfois, si clairement lumineuses ici, et là obscures, et sanglantes ô combien, que de se mettre à parler, à écrire, et rien n’est jamais assuré ni indiscutable… Je voudrais parler d’un livre « difficile », d’un livre en forme de roman s’avançant dans le temps, au-delà du nôtre parce qu’il n’est pas d’autre moyen pour se faire comprendre et se déplacer dans le labyrinthe où toujours rôde le minotaure. On n’écrit que pour apprendre ce que l’on écrit, Valéry et bien d’autres l’ont observé (…) »
suite de la grande étude sur le roman de Myriam Sâr publiée par Michel Host dans La Cause littéraire ici^