Hirsch est un avocat célèbre et riche à New York. Ses clients sont connus, et il est ce qu’on appelle « un coureur de jupons ». Il est juif et totalement assimilé à la société américaine. Sa devise est très libérale « vivre et laisser vivre ». Son fils, par une espèce de rejet, s’est installé en Israël et est devenu orthodoxe.
Hirsch se rend en Israël pour faire la connaissance de sa future bru. Un attentat visant des palestiniens se produit à ce moment-là. Des jeunes des « colonies » sont soupçonnés, dont le fils de Hirsch, qui fera tout pour le sortir des griffes des Services secrets israéliens.
On découvre dans ce livre la détention arbitraire des suspects par la justice en Israël, la façon étrange dont l’enquête est menée.
Et on philosophe beaucoup, même avec humour, sur les relations entre Israël et la diaspora, entre les orthodoxes et les libéraux, sur les relations interfamilales lorsque les membres d’une même fratrie n’ont pas les mêmes opinions, etc.
Ce petit livre se lit très facilement et nous éclaire sur ces différentes perspectives.
Tvi Fishman, le livre de Hirsch, Les provinciales, 280 pages 24 €